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Une plume, le développement...

"Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas." Lao Tseu

Présidentielle 2016 : Les Béninois face à une nouvelle épreuve démocratique

Présidentielle 2016 : Les Béninois face à une nouvelle épreuve démocratique

La date fatidique du 6 mars 2016 se pointe enfin et les Béninois, les potentiels électeurs ayant remplis les conditions d’accessibilité au bureau de vote, pourront exprimer leur droit de vote. Tout s’annonce bien mais le peuple béninois se doit de montrer sa maturité et la vitalité de sa démocratie par ce vote.

Le coq a chanté depuis et le jour tant attendu se pointe enfin. Le jour qui permettra aux trente trois (33) candidats en lice pour la course présidentielle de connaitre leur sort, celui à eux réservé par le peuple béninois, les électeurs. De ce lot composé d’une kyrielle de candidature émergera soit un gagnant à ce premier tour, ou deux meilleurs qui s’affronteront lors du second tour. Pour les départager comme l’exigent les dispositions du système démocratique, il faut impérativement franchir le cap du vote, un exercice auquel sont soumis, dans la journée de ce dimanche 6 mars 2016, les béninois.

Partout dans le monde, la période électorale est le moment par excellence où les dangers, les plus atroces et les plus ignobles guettent le pays. Si les Béninois, au cours de la campagne électorale, ont réussi à gagner le pari, le jour J se pointe généralement et parfois, ailleurs bien sûr, comme le jour de tous les désastres et le déclenchement de la « guerre ».

Le Bénin a toujours été considéré comme ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest qui, à chaque instant, donne le bon exemple, ouvre la voie à suivre et dresse généralement le tapis du bon boulevard à ses frères et sœurs, non seulement de la sous-région, mais du continent tout entier. Il en sera certainement de même lors de ce scrutin électoral qui désignera le 6ème président de la république et la 4ème alternance au sommet de cet Etat.

Le peuple béninois est épris de la paix et l’a toujours démontré. Selon les observateurs, il en sera ainsi et rehaussera à nouveau le degré de maturité démocratique du pays. Sans nul doute, hormis les couacs organisationnels et faisant fi aux petits bouleversements et hic inhérents à toute organisation du genre, on espère un bon déroulement du scrutin.

Quelque soit l’image que présente cette journée, ce sera une épreuve, on dira même fatidique, à laquelle sont face les Béninois dans son entièreté. Mais comme l’avait si bien dit un des acteurs clés de la conférence nationale des forces vives de la Nation en février 1990, monseigneur Isidore De Souza, « Plaise le ciel qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ». Franchir cette journée et celles à venir sans heurts rendra les anciens présidents, les rois qui s’étaient battus pour la paix et sa préservation et aussi le général Mathieu KEREKOU, le Président le plus admiré et le plus populaire de son temps mais qui les a laissé il y a peu. Les Béninois, se basant donc sur le concept selon lequel le général défunt est le papa de la nation, doivent agir comme un orphelin, dans le tact, dans la paix, la tolérance et l’acceptation de l’autre. L’âme du défunt le mérite même plus.

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